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La situation de l’eau en France

    L’eau potable : un luxe en France ?!?

    Il ne faut pas être un génie pour comprendre que quelque chose ne tourne plus rond dans notre beau pays. L’accès à notre élément le plus vital est déjà un problème crucial pour beaucoup de personnes en France (France TV info du 23/08/2014 et France 3 National 19/20 http://www.francetvinfo.fr/sante/video-l-acces-a-l-eau-potable-source-de-precarite-en-France_676305.htmlt-toirs ).

    Selon la Fondation Abbé Pierre, 2 millions de personnes n’ont pas un accès suffisant à l’eau potable et à l’assainissement dans notre pays et 140 000 sans domicile fixe n’y ont tout simplement pas du tout accès.

    Le mardi 4 mars 2014, ledauphiné.com publie sur son site une enquête de « UFC Que Choisir » : « Encore trop de Français reçoivent une eau du robinet polluée ». On peut y lire que malgré les progrès effectués depuis 2 ans, près de 1,5 million de Français boivent une eau de robinet trop polluée. Ce rapport désigne l’agriculture comme principal polluant, avec son cortège de pesticides et de nitrates issus des engrais déversés sur les cultures. Chaque année, pas moins de 400 captages d’eau potable sont fermés essentiellement pour des raisons de pollutions agricoles ; ce qui veut dire qu’à chaque fois, on enfouit un problème supplémentaire au lieu de le résoudre.

    Les pesticides et autres petits cadeaux présents dans l’eau du robinet

    Concernant la pollution de l’eau, il faut bien comprendre que la France est le premier utilisateur de pesticides en Europe et le troisième dans le monde après les États-Unis et le Brésil (DNA, 25 juin 2013).

    En 2005, 76 105 tonnes de pesticides, dont 2 469 tonnes d’insecticides, 37 174 tonnes de fongicides, 26 102 tonnes d’herbicides et 10 360 tonnes de substances diverses, ont été légalement achetées et déversées dans notre environnement (Source UIPP). Fatalement, nous retrouvons un jour ou l’autre ces molécules dans nos nappes phréatiques, rivières, fleuves et pour finir dans notre eau de robinet. Les générations futures peuvent s’attendre à devenir de plus en plus malades en consommant eaux, fruits et légumes pollués.

    Il ne se passe pas un mois dans l’année sans que les médias ne dénoncent des pollutions de l’eau plus ou moins importantes. L’agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (ANSES) le reconnaît, mais minimise ces différentes pollutions en parlant de contaminations ponctuelles à des doses infinitésimales dont certaines sont toxiques. Attendons 50 ans et voyons ce que ces pollutions auront eu comme impact et effets délétères sur l’Homme…

    Le très controversé professeur Gilles-Éric Séralini, après son étude sur les effets des OGM et du pesticide Roundup, vient de signer, avec d’autres membres de l’université de Caen, un article approuvé par le comité de lecture de la revue Biomed Research International (http://www.hindawi.com/journals/bmri/) : il révèle que des études plus étendues que celles réalisées sur le Roundup ont montré que les produits à formulation de pesticides tels qu’ils sont vendus aux jardiniers et agriculteurs sont 2 à 1 000 fois plus toxiques que les seuls principes actifs testés in vivo à moyen et long terme. Sur 9 pesticides testés, 8 formulations sont en moyenne 100 fois plus toxiques que leur principe actif (Science et Avenir Santé du 31 janvier 2014). Il y a véritablement une grosse méprise sur la réelle toxicité des pesticides.

    Qu’attendent les autorités pour rendre obligatoires des tests sur les effets chroniques des formulations de pesticides ? C’est une véritable exigence de santé publique ; mais en y réfléchissant bien, il est tout aussi vrai que la maladie rapporte bien plus que la santé !

    Par ailleurs, nous savons que l’industrie chimique produit environ 143 000 molécules chimiques différentes qui, pour une raison ou une autre, peuvent elles aussi se retrouver par inadvertance dans la nature et dans l’eau. Du temps où le Dr Philippe Douste-Blazy était ministre de la Santé, il avait admis que des traces de résidus d’environ 600 différentes molécules chimiques et médicamenteuses non recherchées dans les analyses officielles pouvaient se trouver dans nos eaux potables, et que ce chiffre était réaliste. La France ne recherche officiellement que 54 critères différents.

    En 2012, l’état des lieux en ce qui concerne la qualité des eaux de rivières et nappes souterraines est toujours très préoccupant. 50 % des nappes sont polluées. Les premiers coupables sont les polluants agricoles, suivis par les industriels. Nous nous trouvons en face d’un manque de volonté politique évident, l’argent étant et restant le nerf de la guerre.

     

    Comme pour VW, ce sont les taux qui changent, pas la nature...

    Saviez-vous que le taux de nitrates admissible dans l’eau potable était de 5 mg/l il y a 50 ans, et qu’aujourd’hui ce même taux est passé à 50 mg/l sans qu’il soit procédé à une évaluation réelle de la non-toxicité d’un tel taux de nitrates dans l’eau potable !? Le 14 février 2014, à Tarbes, un arrêté préfectoral autorisait la distribution d’eau potable contenant un taux de nitrate de 70 mg/l ! Par contre, pour l’eau en bouteille, ce taux doit être inférieur à 15 mg/l...

    Pour information, une fois dans notre corps, ces molécules affectent le transfert d’oxygène. Des bébés qui boivent de cette eau deviennent tout bleus et risquent l’asphyxie. C’est la raison pour laquelle les pédiatres recommandent de boire de l’eau peu minéralisée en bouteille. Mais ce n’est pas parce que l’Homme adulte supporte un taux de nitrate plus élevé qu’un nourrisson que c’est bon pour sa santé à long terme !

    Autre gros problème : la chloration de l’eau !

    La législation oblige les grandes villes à chlorer leurs eaux potables par mesure de précaution, pour se couvrir d’une éventuelle contamination bactérienne. En effet, il existe des eaux de surfaces, souterraines ou en provenance de canalisations contaminées qui sont injectées dans le réseau d’eau potable et il convient de s’en protéger. Néanmoins, il faut se rendre à l’évidence : le chlore est un biocide toxique pour l’Homme, avec de nombreux effets secondaires. S’il détruit les bactéries dans l’eau, il perturbe, voire détruit aussi notre flore intestinale. Or, l’intestin est aujourd’hui comme étant notre deuxième cerveau. Une grande partie de la population souffre d’un intestin poreux et d’une anomalie de sa flore intestinale. Le chlore en serait-il l’une des raisons ?

    Par ailleurs, certains scientifiques parlent de formation de chloramines en présence des bactéries dans l’intestin. Que penser du surnombre de cancers chez les maîtres-nageurs qui inhalent quotidiennement de l’eau chlorée dans les piscines ? Certains en Allemagne ont manifesté à ce sujet. Le chlore est supposé cancérigène, et presque personne n’en parle !

    Le reconnaître aurait pour conséquence de recommander à tous les foyers de s’équiper d’appareils appropriés pour déchlorer l’eau. Un système simple consiste à faire stagner l’eau de robinet pendant plusieurs heures dans des carafes avant de la boire. La solution optimale consiste à adopter le procédé d’osmose inverse.

    Chaque citoyen comprendra de lui-même que quelque chose de grave est en train de se passer en France concernant notre eau potable et que la santé humaine est peu de chose à côté des intérêts politiques et financiers.

    Qui peut encore avoir une totale confiance en l’eau qui coule de son robinet ? Ne prenez pas de risques et protégez-vous avec un système d’osmose-inverse.

    Source : « Comment purifier et revitaliser votre eau de table » de Richard Haas :

    Ancien professionnel de la santé spécialisé dans les solutés injectables aqueux et ayant fait de la recherche sur l’eau en bioélectronique de Vincent (BEV) pendant des années.

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